Une cuisine centrale du Haut-Béarn 100% bio et au maximum locale, ça vous dit ?

Aujourd’hui la cuisine centrale, c’est 160 000 repas servis par an. L’alimentation peut être une grande source de bonheur, un foisonnement de saveurs et contribuer à notre pleine santé.

Nous avons la chance dans le Haut-Béarn, les Pyrénées-Atlantiques et la proximité de l’Espagne d’avoir accès à un très grand nombre de productions de qualité (œufs, pain, produits laitiers, légumes, viande, poissons, miel, fruits, etc). Et pourtant, quel type d’aliments mangent nos enfants, nos aînés dans les maisons de retraite bénéficiaires et les personnes hospitalisées ?

La grande majorité de ce qui est servi vient de loin et contient des résidus de pesticides. Tant pour notre santé, limiter le réchauffement climatique et stopper la chute de la biodiversité, il est indispensable de mettre en œuvre un plan d’action afin que la cuisine centrale passe à 100% de bio et au maximum locale dans les meilleurs délais. Cancers, Alzheimer, Parkinson, infertilité et hypofertilité, asthme la liste des maladies associées aux pesticides est longue.

Cet empoisonnement collectif doit cesser.

Les pesticides sont faits à partir de pétrole et on retrouve dans leur composition de l’arsenic, du plomb et des hydrocarbures cancérigènes. Malheureusement, tous les milieux sont contaminés, l’eau, l’air et les sols ainsi que l’ensemble des organismes vivants.

Monsieur Uthurry, en tant que Président de la Communauté des communes du Haut-Béarn, pouvez-vous :

• Établir avant le 31 janvier 2023 un plan d’action afin que la cuisine centrale serve des repas à 100% issus de l’agriculture biologique et au maximum produits localement ?
• Dans les meilleurs délais augmenter la part des produits biologiques qui n’ont pas besoin de préparation comme le pain, les yaourts et le fromage ?

Les vœux de la nouvelle année en janvier prochain seraient ainsi l’occasion de témoigner d’une action d’envergure et concrète pour la santé de toutes et tous.

Par ailleurs, nous nous questionnons au sujet d’une éventuelle influence de la cuisine centrale par des grands groupes de l’industrie agro-alimentaire.  C’est une question légitime quand on lit sur le site internet de la Communauté de commune du Haut-Béarn ceci : “La constitution et le suivi des menus respectent les recommandations nutritionnelles du GEMRCN.”

Et ensuite que l’on découvre les résultats d’un rapport :  “Si on résume, les menus scolaires ont été corédigés par un groupe de travail avec un manque de transparence totale et des représentants de l’industrie parties prenantes, dit Laure Ducos autrice du rapport. C’est déplorable, surtout que ces recommandations sont encore très suivies.”

Comment en est-on arrivé là ? Comment des lobbyistes du Geco Food Service [une association regroupant une centaine d’entreprises dont Bigard, Cargill, Lactalis, Danone, Fleury-Michon, Coca-Cola] se sont retrouvés actifs au sein du GEMRCN ? Aller plus loin